Depuis le samedi 1er novembre, la législation a évolué pour les infirmiers et infirmières à domicile. Pour toute une série de soins, ils ne doivent désormais plus avoir de prescription médicale pour que leur patient soit remboursé.
Comme nous l’explique notre directeur des soins infirmiers, Edgard Peters, « les changements apportent une vraie reconnaissance du travail et de l’autonomie de l’infirmier à domicile ». En effet, pour ces mêmes soins, un infirmier en milieu hospitalier ou en maison de repos n’avait pas, lui, besoin de prescription. Il s’agit donc finalement d’un alignement au sein même de la profession mais qui est porteur d’énormément de sens et de reconnaissance pour notre métier du domicile.
« Prenons l’exemple d’un patient qui a une trachéotomie et nécessite, quand cela s’avère nécessaire, de l’aspiration de ses voies aériennes. Auparavant, un infirmier à domicile devait avoir la prescription du médecin traitant pour réaliser le soin. Dès dimanche, si l’infirmier passe chez son patient et que celui-ci nécessite une aspiration, il pourra agir directement et efficacement pour soulager le patient. » explique Edgard.
Mais soyons clair, cela n’est en aucun cas une mesure qui crée une rupture entre les médecins et les infirmiers. « Bien au contraire » nous assure notre directeur. « La collaboration entre les infirmiers et les médecins est et reste clé pour que la prise en charge du patient soit optimale » conclut-il.
Les différents acteurs du monde médical et des soins à domicile forment une équipe qui s’allie pour accompagner chaque patient de la manière la plus efficace et la plus bienveillante possible. Ces nouvelles mesures sont un pas en avant supplémentaire pour construire ensemble le bien-être à domicile.